Impact du harcèlement scolaire sur la santé mentale des adolescents

Le harcèlement scolaire est un problème alarmant qui affecte chaque année des milliers de jeunes en France. Les chiffres sont frappants : environ 700 000 élèves sont concernés, soit près de 5 % des écoliers du CE2 au CM2, 6 % des collégiens et 4 % des lycéens.
A l’occasion de la journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire, les équipes emeis souhaitent participer à la sensibilisation et à la prévention pour protéger la santé mentale des jeunes.

LE HARCELEMENT EN MILIEU SCOLAIRE : UN PROBLEME SERIEUX
Le harcèlement scolaire est un problème très sérieux qui peut avoir des répercussions considérables sur la santé mentale des enfants et des adolescents. Ce que l'on pouvait nommer autrefois "bizutage" ou "caïdage" se manifeste aujourd'hui d'une façon de plus en plus violente et persistante, en particulier avec l'essor du cyber-harcèlement et l'utilisation détournée des réseaux sociaux. Il est essentiel d'identifier au plus tôt les symptômes liés chez les jeunes. Les effets de ces comportements sont graves sur la santé mentale et le bien-être général des jeunes.
L'État a d'ailleurs instauré depuis 2021 le programme de lutte contre le harcèlement à l'école, nommé pHARe. Pensé comme une stratégie globale de prévention et de gestion des cas, il a été généralisé aux écoles et collèges à la rentrée 2022, et étendu aux lycées depuis la rentrée 2023.
 

IDENTIFIER LES VICTIMES DE HARCELEMENT SCOLAIRE & SAVOIR REPERER LES SIGNES EVOCATEURS
D’une manière générale, les signaux à surveiller chez les jeunes victimes comprennent : des changements de comportement et de l'irritabilité, des symptômes anxieux, des troubles du sommeil et des signes de dépression.
Dans un premier temps, un jeune victime de harcèlement scolaire manifestera de nombreuses somatisations anxieuses (maux de ventre, nausées, vomissements), qui sont les premiers signes de souffrance et de mal-être.
Ensuite, il peut devenir irritable, s'isoler, et perdre toute motivation scolaire. Il peut également souffrir de troubles de la mémoire et de la concentration, avec une accentuation des diverses somatisations.
Le risque est alors de voir apparaître progressivement des signes de dépression.
Enfin, un état de stress post-traumatique peut survenir, accompagné de cauchemars et de flashbacks, d'un évitement de l'école, voire d'une phobie scolaire.
L'impact du harcèlement scolaire peut retentir, à plus long terme, sur le développement social et émotionnel des adolescents, avec des risques de troubles psychiques persistants à l'âge adulte.
 

PRENDRE EN CHARGE LES VICTIMES DE HARCELEMENT SCOLAIRE
Les victimes ont besoin d’une consultation médicale et d’un suivi psychothérapeutique. Le pédiatre ou médecin traitant saura orienter vers un psychologue et un pédopsychiatre pour permettre au jeune de verbaliser et se libérer de ses émotions.
Au sein des cliniques de santé mentale emeis, les équipes médicales et soignantes aident les jeunes patients à reconstruire leur estime de soi, leur confiance en soi et à surmonter les traumatismes qu’ils ont subis, grâce à un suivi personnalisé et des thérapies adaptées aux besoins de chacun, telles que l'EMDR (Eye Movement Desensitization and Reprocessing), l'hypnose, la thérapie cognitive et comportementale, la cohérence cardiaque et le neurofeedback.
Chez emeis, le projet de soin comprend tant le suivi quotidien avec le pédopsychiatre et les consultations avec le psychologue, que des prises en charge groupales dans le cadre d’ateliers thérapeutiques.
 
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L'accompagnement familial dans ce processus est crucial, les parents et l'entourage proche jouent un rôle direct pour aider et favoriser le processus de guérison en étant à l’écoute et en libérant la parole dans un environnement de confiance.
 
Pour toutes questions, contactez emeis
 

PREVENTION ET SENSIBILISATION
En outre, accompagner les harceleurs est crucial, en distinguant ceux qui sont d'anciennes victimes nécessitant un traitement pour leur propre traumatisme.
De plus, la mise en place d'actions de prévention et de sensibilisation au harcèlement scolaire est nécessaire, ciblant non seulement les élèves et les enseignants, mais aussi les professionnels de santé mentale et les parents.
 
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